L’ex-président soudanais Bashir inculpé de corruption, détenant des devises étrangères illicites

Un juge soudanais a officiellement inculpé l’ancien président Omar al-Bashir, accusé de détention de devises et de corruption.

Interrogé devant le tribunal pour la première fois, Bashir a déclaré qu’il avait reçu 25 millions de dollars du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman, ainsi que des fonds provenant d’autres sources, mais qu’il n’avait ni reçu ni utilisé l’argent à son profit.

Un avocat de Bashir a déclaré que son client avait nié les charges retenues contre lui et que des témoins de la défense seraient présentés à la prochaine audience.

Le juge a rejeté une demande de libération sous caution et indiqué qu’une décision sur la durée de la détention de Bashir serait prise lors d’une audience le 7 septembre.

L’armée soudanaise a chassé et arrêté Bashir en avril après des mois de manifestations à travers le pays. Ses poursuites sont perçues comme un test de la mesure dans laquelle les autorités militaires et civiles se partageant le pouvoir iront à l’encontre des séquelles de ses trente années de gouvernement.

Bashir a également été inculpé en mai pour incitation à la mort et assassinat de manifestants. Il a été inculpé de génocide dans la région du Darfour au Soudan par la Cour pénale internationale à La Haye.

Un inspecteur de la police a déclaré à la cour plus tôt ce mois-ci que Bashir avait reconnu avoir reçu des millions d’Arabie saoudite.

Source: Reuters/Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée

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Tribune d'Afrique

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