Le président mozambicain appelle les insurgés à se rendre après la mort d’un militant clé

Le président mozambicain Filipe Nyusi a exhorté lundi les militants islamistes de son extrême nord à se rendre, affirmant qu’ils n’avaient nulle part où aller, après que les forces alliées rwandaises, mozambicaines et sud-africaines les ont poussés hors du territoire qu’ils occupaient.

Les commentaires de Nyusi à l’occasion de la Journée de la paix et de la réconciliation nationale sont intervenus un jour après que les forces régionales d’Afrique australe ont déclaré avoir tué un haut dirigeant militant islamiste ainsi que 18 autres combattants lors d’une offensive le 25 septembre.

Awadhi Ndanjile, un chef religieux qui a contribué au recrutement et à l’endoctrinement des membres de l’Ahlu Sunnah Wal Jama’a (ASWJ), a été tué sur une base de militants dans le district de Nangade à Cabo Delgado, selon le communiqué de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe au Mozambique. , en utilisant l’un des noms donnés aux militants du pays.

« Nous voulions les inviter à ne pas attendre la mort (…) ce n’est pas l’intention des forces de défense et de sécurité », a déclaré Nyusi. « Abandonnez-vous… parce que vous n’avez nulle part où aller… Vous courez d’une forêt à l’autre en étant pourchassé sans fin. »

Un certain nombre de zones auparavant détenues par des militants ont été nettoyées, notamment la ville de Mocimboa da Praia, plus d’un an après que les insurgés l’ont saisie pour la première fois. Des bases d’insurgés ont également été détruites, selon les forces de sécurité.

Alors que Nyusi a déclaré qu’il était probable que les chefs de l’insurrection aient fui, peut-être même à l’étranger, il y avait des inquiétudes pour ceux qui se trouvaient en bas de la chaîne, surtout s’ils avaient été contraints de rejoindre leurs rangs.

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« Nous voulons que nos compatriotes soient de notre côté, pas de l’autre », a-t-il ajouté.

Source: Reuters Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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