CÔTE D’IVOIRE : Clôture du dialogue politique et bilan de l’action gouvernementale, Gon Coulibaly pour une présidentielle apaisée

Amadou Gon Coulibaly

Le premier ministre ivoirien est préoccupé par la tenue à bonne date et dans la cohésion, de l’élection présidentielle d’octobre 2020. Gon Coulibaly a procédé lundi 17 février 2020, à la Primature, au Plateau, à la clôture du dialogue politique entamé depuis le 6 janvier sur instruction du chef de l’État. Le chef de l’exécutif ivoirien a par ailleurs animé jeudi 20 février, une conférence de presse pour partager avec ses concitoyens, les informations liées à l’ensemble des défis de l’année 2020 ainsi que le plan d’action gouvernemental dédié à cet effet.


La première phase des discussions pour une élection présidentielle apaisée en Côte d’Ivoire s’est déroulée du 24 janvier au 26 juin 2019. En vue de la poursuite des discussions et sur instruction du Président de la République, la deuxième phase du dialogue politique a débuté le 6 janvier en Côte d’Ivoire. Elle a porté essentiellement sur le code électoral. A la cérémonie de clôture, le chef du gouvernement s’est prononcé sur le bilan de ces négociations entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile. Il a fait remarquer des points de convergence, des points d’accord, des points de convergence possibles, des désaccords et des recommandations à l’endroit de l’administration et de la Commission électorale indépendante (Cei), pour rendre le processus encore plus efficace. Gon Coulibaly a par ailleurs tenu une conférence de presse jeudi 20 février 2020. En présence des membres du gouvernement, du corps diplomatique, de la société civile et de la presse, le chef du gouvernement s’est voulu rassurant quand à l’avenir de la Côte d’Ivoire à l’aune du bilan présenté par Alassane Ouattara, de sa gouvernance à la tête du pays depuis 2011. Il a lancé un appel à l’ensemble de ses concitoyens, à « ne ménager aucun effort pour faire de la Cote d’Ivoire, un pays où il fait bon vivre ».


Dialogue politique


Le premier ministre a procédé lundi17 février, à la clôture de la phase 2 du dialogue politique sur le code électoral qui a débuté le 6 janvier dernier, sur instruction du Président de la République. Amadou Gon Coulibaly s’est réjoui de la participation de tous les acteurs de la vie politique et de la société civile à cette deuxième phase du dialogue politique. « Cette phase 2 a été saluée par toutes les parties prenantes, aussi bien les partis et groupements politiques que les organisations de la société civile, dans leur diversité », s’est félicité le chef du gouvernement, au cours de la cérémonie de clôture. A l’en croire, « cette participation effective et active de tous les acteurs politiques et de la société civile augure de lendemains meilleurs pour la démocratie en Côte d’Ivoire ». Ce qui pour lui, prouve la volonté des acteurs politiques « d’aller à des élections apaisées ». Il s’est prononcé sur le bilan des négociations, au cours de cette autre phase du dialogue politique entre le gouvernement les partis politiques et la société civile. « Du rapport fait par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, nous avons pu noter des points de convergence, des points d’accord, des points de convergence possibles, des désaccords et des recommandations », a fait savoir le Chef du gouvernement. Au nombre des « points d’accord possibles », il a cité la question du relèvement de la caution à la présidentielle, tout comme celle relative au parrainage, celle aussi de la baisse du taux de suffrage obtenu, en vue du remboursement de la caution. Le premier ministre a cité aussi, comme point de convergence, le problème de la transhumance politique, au cours des élections.Par ailleurs, il a noté qu’il y a eu « des points de divergence et des recommandations qui ont été faites, soit à l’endroit de l’administration ou de la Commission électorale indépendante, pour rendre le processus plus efficace. »

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Dialogue politique

Le premier ministre a procédé lundi17 février, à la clôture de la phase 2 du dialogue politique sur le code électoral qui a débuté le 6 janvier dernier, sur instruction du Président de la République. Amadou Gon Coulibaly s’est réjoui de la participation de tous les acteurs de la vie politique et de la société civile à cette deuxième phase du dialogue politique. « Cette phase 2 a été saluée par toutes les parties prenantes, aussi bien les partis et groupements politiques que les organisations de la société civile, dans leur diversité », s’est félicité le chef du gouvernement, au cours de la cérémonie de clôture. A l’en croire, « cette participation effective et active de tous les acteurs politiques et de la société civile augure de lendemains meilleurs pour la démocratie en Côte d’Ivoire ». Ce qui pour lui, prouve la volonté des acteurs politiques « d’aller à des élections apaisées ». Il s’est prononcé sur le bilan des négociations, au cours de cette autre phase du dialogue politique entre le gouvernement les partis politiques et la société civile. « Du rapport fait par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, nous avons pu noter des points de convergence, des points d’accord, des points de convergence possibles, des désaccords et des recommandations », a fait savoir le Chef du gouvernement. Au nombre des « points d’accord possibles », il a cité la question du relèvement de la caution à la présidentielle, tout comme celle relative au parrainage, celle aussi de la baisse du taux de suffrage obtenu, en vue du remboursement de la caution. Le premier ministre a cité aussi, comme point de convergence, le problème de la transhumance politique, au cours des élections.Par ailleurs, il a noté qu’il y a eu « des points de divergence et des recommandations qui ont été faites, soit à l’endroit de l’administration ou de la Commission électorale indépendante, pour rendre le processus plus efficace. »

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Gouvernance


Le Chef de l’exécutif ivoirien a rencontré les professionnels des médias nationaux et internationaux, afin de partager avec eux et ses concitoyens, les informations au sujet de l’ensemble des défis de l’année 2020 ainsi que le plan d’action gouvernemental dédié à cet effet. Se basant sur le bilan de sa gouvernance à la tête du pays depuis 2011, présenté par Alassane Ouattara, le premier ministre a fait observer des avancées notoires dans la gestion du pays. Il a axé son intervention autour de l’orientation de l’action socio-économique gouvernementale pour 2020 et des défis liés aux échéances électorales de 2020. Un bilan exceptionnel marqué par la stabilité retrouvée. A en croire les propos du premier ministre, la Côte d’Ivoire est de nouveau présente dans le concert des nations en développement, et y figure en très bonne place. Les progrès sociaux pour l’amélioration du bien-être de l’ensemble des populations sont indéniables, fait-il remarquer et cela s’intensifie depuis 2019, grâce au PSGouv. Depuis 2012, le taux de croissance s’est régulièrement maintenu à plus de 8%. Il est actuellement l’un des plus élevés au monde. Des performances qui selon le premier ministre ont permis dès 2015, d’inverser les courbes du taux de chômage et du taux de pauvreté qui sont restées croissantes depuis 1985. Selon les résultats provisoires de la toute dernière enquête sur le niveau de vie des ménages, le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire se situe à 37,2% en 2018, contre 51 % en 2011, en dépit des conséquences socio-économiques de la décennie de crise politico-militaire. Et selon les prévisions annoncées, ce taux se situerait à environ 35% à fin 2020. Le premier ministre a fini ses propos en invitant les uns et les autres « à se rendre à l’intérieur du pays pour toucher du doigt la réalité et voir les actions de développement réalisées au bénéfice des populations ». Il a rassuré que le pays est promis à un bel avenir.
Le premier ministre a pris part, le 21 février, à la levée du corps du « regretté Doyen », Joseph Aka-Anghui, à la Cathédrale Saint Paul au plateau.
Véritable témoin de la vitalité de l’ économie du pays, le taux de croissance économique de la Côte d’Ivoire ne cesse de croître. Une croissance doublée de stabilité, gage de crédibilité pour le pays. La paix et la stabilité de la Côte d’Ivoire préoccupent au plus haut niveau le premier ministre qui s’attèle à une organisation sans faille de la prochaine présidentielle.

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Thomas Azanmasso, Tribune d’Afrique

Tribune d'Afrique

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