Les exactions en hausse au Burundi

Un nouveau rapport dénonce la persistance et même la hausse des disparitions forcées et des cas de torture au Burundi cette année.

« Derrière les grilles : recrudescence des cas de torture et de disparition » : c’est le titre d’un nouveau rapport publié par l’Initiative pour les droits humains au Burundi. Cette ONG internationale, spécialiste du pays et de la région des Grands lacs, dénonce dans ce rapport la persistance et même la hausse en 2021 des disparitions forcées et cas de torture au Burundi.

Les rédacteurs du rapport ont toutefois noté une baisse des cas de disparition forcées et des cas de torture, depuis l’arrivée au pouvoir, le 18 juin 2020, du président Evariste Ndayishimiye Depuis avril 2021, la situation a commencé à se dégrader déplore Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l’ONG.

Contacté par la DW, Albert Shingiro, le ministre burundais des Affaires étrangères et de la coopération au développement, a qualifié ce rapport de « distraction » et de « brouhahas ». Dans une réponse à la DW, le ministre écrit : « Nous ne perdons plus notre temps précieux avec ces brouhahas. Nous sommes sur la voie du développement. Notre seul ennemi est la pauvreté et nous sommes au front pour gagner cette guerre. Le reste s’appelle de la distraction. »

Source: Deutsche Welle / Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

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Tribune d'Afrique

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