L’ANC sud-africain réaffirme la règle du «  pas de côté  » pour les membres accusés de corruption

Un comité de haut niveau du Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du Sud a réaffirmé que tous les membres accusés de corruption ou d’autres crimes graves doivent quitter leur poste dans les 30 jours sous peine de suspension, a déclaré mardi le parti.

L’ANC a ajouté dans un communiqué que le Comité de travail national (NWC) avait demandé que des lettres soient écrites aux membres concernés «mettant en œuvre cette décision et décrivant les termes et conditions régissant leur participation et leur conduite pendant la suspension».

La règle du «pas de côté» est un test important du contrôle du président Cyril Ramaphosa sur l’ANC et de son engagement à lutter contre la corruption.

L’un des principaux rivaux du parti de Ramaphosa, le secrétaire général Ace Magashule, fait face à des accusations de corruption, mais a refusé de quitter son poste de responsable de la gestion quotidienne du parti qui gouverne l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid.

Le NWC comprend les hauts responsables de l’ANC et met en œuvre les décisions de l’exécutif du parti.

L’ANC a déclaré que lors d’une réunion lundi, la NWC avait reçu des rapports sur des membres du parti accusés de corruption ou d’autres crimes graves et sur l’état de leurs affaires.

La décision d’un membre de «se retirer» volontairement de son poste serait réexaminée par le parti tous les six mois, a-t-il ajouté.

Source : Reuters Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

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Tribune d'Afrique

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