Accusé de trafic de drogue, le ministre ivoirien de la défense annonce porter plainte

Le ministre ivoirien de la défense Hamed Bakayoko, à Paris, en novembre 2017. THOMAS SAMSON / AFP

Le site « Vice » publie une série d’articles dans laquelle les auteurs accusent Hamed Bakayoko d’être un « grand trafiquant de cocaïne ».

Le ministre ivoirien de la défense Hamed Bakayoko a annoncé lundi 8 juin qu’il allait porter plainte contre les auteurs d’une série d’articles l’impliquant dans le trafic de drogue en Côte d’Ivoire, parus sur le site Vice.

Ce site, qui compte plusieurs éditions en Amérique du Nord et en Europe, a publié ces derniers jours une série de trois articles sur cinq prévus intitulés « Comment votre conso de coke fout la merde en Afrique de l’Ouest », dans laquelle les auteurs accusent le ministre d’être un « grand trafiquant de cocaïne ».

Selon M. Bakayoko, également premier ministre ivoirien par intérim, la « prétendue enquête de deux journalistes » va « à l’encontre de mes principes de vie et est de nature à jeter le discrédit sur mon pays (…). Au regard de ces insinuations extrêmement graves et diffamatoires, j’ai décidé de porter plainte », écrit-il dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

« Ma réputation est pure »

L’ancien ministre de l’intérieur ne précise toutefois pas s’il compte porter plainte en Côte d’Ivoire, en Europe ou aux Etats-Unis, ni devant quelle juridiction. « Dans mes charges de ministre de la sécurité en Côte d’Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus », écrit M. Bakayoko, dit « Hambak ».

« Ces actions se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlements de réseaux mafieux. En Côte d’Ivoire, dans mon pays, ma réputation est faite, elle est pure et sans tache, n’en déplaise aux aigris et aux conspirateurs », conclut-il.

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Joint sur la messagerie Twitter, l’un des auteurs de l’article de Vice, Nicholas Ibekwe, n’a pas voulu réagir auprès de l’AFP, expliquant qu’en raison de la plainte ce serait désormais « les avocats qui parleraient ».

Source: Le Monde Afrique/Mis en : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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