RDC: après les révélations Congo Hold Up, le société civile réclame une suite judiciaire

Suite des révélations de l’enquête internationale Congo Hold Up sur le projet Sicomines. La société civile demande que la justice se saisisse du dossier, sanctionne les coupables et que l’argent détourné soit restitué à l’État Congolais.

En 13 ans, soit entre 2008 et 2021, moins de 50% d’infrastructures du projet sino-congolais ont été remis à l’État Congolais. La moitié manque, telles que les routes, les hôpitaux, les stades, selon l’association de la société civile, le Congo n’est pas à vendre.

« Aujourd’hui on a un président qui vante partout où il passe qu’il veut lutter contre la corruption. Les faits sont là et je pense qu’il doit être cohérent avec lui-même. Si aujourd’hui, les autorités n’agissent pas, elles seront complices de ce qui a été fait dans le passé », estime Jimmy Kande, un membre de la coalition.

Selon l’enquête Congo Hold Up menée par 19 médias partenaires, dont RFI, associés au consortium européen EIC et à cinq ONG spécialisées, 39 millions de dollars de pots de vin ont été perçus par des proches de Joseph Kabila dans le cadre de ce projet. 

La Lucha veut mobiliser les Congolais pour exiger la restitution des 39 millions de dollars perçus illégalement par des proches de l’ex-président Joseph Kabila. « L’argent aurait pu servir à la gratuité de l’enseignement, à la construction des hôpitaux, des routes, à relier les différentes provinces… Mais cet argent se trouve dans les poches de certains individus. C’est pourquoi j’appelle notre population à se lever pour que les richesses soient partagées équitablement entre les Congolais », explique Duck Mbuyi, membre de la Lucha.

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La coalition Le Congo N’est pas à vendre recommande aussi la révision de l’accord sino-congolais tel qu’annoncé par le chef de l’État en septembre dernier .

Source: RFI Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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