Pétrole : Shell lève l’état de force majeure sur les exportations du terminal nigérian de Forcados

Cette décision du géant anglo-néerlandais fait suite à celle de Heritage Energy Operational Services de rouvrir l’oléoduc Trans Forcados.

Le groupe Shell au Nigeria vient de reprendre les exportations de pétrole du terminal de Forcados, après la mise en application d’une mesure de force majeure depuis le 4 avril dernier. L’agence de presse nigériane NAN a rapporté hier que Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC) avait interrompu ses exportations le 4 avril en raison de « circonstances imprévues » dans ses opérations. Michael Adande, porte-parole de SPDC a confié à NAN lundi que la compagnie pétrolière a effectivement levé ce lundi 13 avril la mesure de force majeure sur les exportations du terminal de Forcados.

Dans le domaine des énergies, celle-ci une clause qui exonère une entreprise de toute responsabilité juridique en raison de circonstances échappant à son contrôle. Plusieurs événements peuvent conditionner l’application de la force majeure, notamment les grèves, les arrêts de travail, les incendies, les tremblements de terre, les glissements de terrain, les dysfonctionnements des moyens de transport, les inondations, les actes de terrorisme, les blocus.

Une marée noire derrière l’arrêt des activités sur le terminal

Par ailleurs, cette décision de levée de la force majeure fait suite à celle de la réouverture du gazoduc Trans Forcados par l’opérateur Heritage Energy Operational Services (HEOSL). Les activités de celui-ci couvrent le spectre de l’activité pétrolière et gazière en amont. Ses opérations se concentrent principalement dans le delta du Niger. Opérant sur le bloc onshore OML-30 (Delta du Niger) pour le compte de Nigeria Petroleum Development Company (une filiale de Nigeria Petroleum Corporation) et de Shoreline Natural Resources, HEOSL avait fermé l’installation le 4 avril, comme le confirme Adande. « Par la suite, SPDC, opérateur de la joint-Vventure avec SPDC, a déclaré, le lundi 6 avril à 17h, la force majeure sur le programme d’enlèvements du terminal pétrolier de Forcados », a déclaré Adande.

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D’après l’agence de presse nigériane, la suspension des exportations de pétrole pourrait être liée à la marée noire survenue en mars dans la commune d’Angiama, dans la zone d’Ijaw Sud, à Bayelsa. Le déversement aurait émané du puits n°13 du champ pétrolifère exploité par SPDC à Angiama, une colonie côtière située près de la rivière Nun.

Source: La Tribune Afrique/Mis en Ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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