Les pays ouest-africains ont convenu de mener une enquête sur l’impact de la décision du Nigeria de fermer ses frontières terrestres au commerce l’année dernière, a annoncé lundi la présidence nigériane.

Le Nigéria a interdit l’importation et l’exportation de toutes les marchandises par ses frontières terrestres depuis août dernier dans le cadre de ce qu’il décrit comme une campagne de lutte contre la contrebande. Ses petits voisins, dont beaucoup dépendent du commerce avec la plus grande économie d’Afrique, se sont plaints que cela avait causé de graves difficultés.

Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont convenu dimanche soir de mettre en place un comité « pour étudier et faire un rapport complet sur la fermeture des frontières terrestres du Nigeria avec ses voisins », a déclaré un communiqué d’un porte-parole du président nigérian Muhammadu Buhari.

Il n’y a pas de calendrier pour la date à laquelle le rapport doit être présenté, mais il devrait être achevé « dès que possible », a déclaré le ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama, selon le communiqué.

Depuis son entrée en fonction en 2015, Buhari a mis en place des politiques visant à freiner les importations et la contrebande, pour stimuler la fabrication locale. Buhari a également essayé d’augmenter les revenus après une récession de 2016 qui a réduit les revenus.

La décision de fermer les frontières a fait suite à la décision prise en juillet de signer avec le Nigéria une zone de libre-échange continentale africaine, un projet visant à créer un bloc économique de 3,4 billions de dollars.

Source: Reuters Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée