L’OMS salue le « triomphe » du feu vert de l’UE sur le vaccin de Merck contre le virus Ebola

un agent vaccine contre ebola

Le premier vaccin au monde contre le virus Ebola a été approuvé vendredi par les autorités européennes de réglementation des médicaments, dans le cadre d’une démarche qualifiée de « triomphe pour la santé publique » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui permettrait de sauver de nombreuses vies.

Le vaccin, mis au point par le fabricant de médicaments américain Merck & Co, est déjà utilisé conformément aux directives d’urgence pour tenter de protéger les personnes contre la propagation d’une épidémie mortelle d’Ebola en République démocratique du Congo.

Il est également examiné dans le cadre d’un système accéléré par des organismes de réglementation aux États-Unis.

« Ce vaccin a déjà permis de sauver de nombreuses vies dans l’épidémie actuelle d’Ebola, et la décision de l’autorité de réglementation européenne l’aidera à en sauver encore davantage », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

L’épidémie d’Ebola au Congo a tué plus de 2 100 personnes depuis le milieu de l’année dernière. Il s’agit de la deuxième épidémie d’Ebola la plus importante de l’histoire, après l’épidémie de 2013-2016 en Afrique de l’Ouest qui a tué plus de 11 300 personnes.

Le vaccin Merck, que la société a maintenant pour nom Ervebo, devrait obtenir une licence de commercialisation complète de la Commission européenne dans quelques semaines.

Dans un communiqué, Merck a déclaré que sa priorité était désormais d’obtenir l’approbation réglementaire de son site de fabrication d’Ervebo en Allemagne, de sorte que les approvisionnements autorisés en vaccin puissent être utilisés pour soutenir la préparation à la santé publique dans le monde.

Les autorités sanitaires de Kinshasa ont annoncé la semaine dernière leur intention d’introduire un deuxième vaccin expérimental contre le virus Ebola, mis au point par le fabricant de médicaments Johnson & Johnson, en novembre dans les provinces orientales du pays.

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Le virus Ebola provoque la fièvre hémorragique et se transmet de personne à personne par contact direct avec des liquides organiques. Il tue environ la moitié de ceux qu’il infecte.

Il n’existe actuellement aucun traitement autorisé pour l’infection mortelle, mais des scientifiques ont déclaré en août qu’ils étaient sur le point de pouvoir guérir cette maladie après que deux médicaments expérimentaux aient montré des taux de survie jusqu’à 90% lors d’un essai clinique au Congo.

Source: Reuters Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

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