L’inquiétude des petits États côtiers d’Afrique s’exprime à la tribune de la COP2

Ils font partie des États d’Afrique les plus menacés par le changement climatique : ce sont les pays côtiers et insulaires. Leurs chefs d’État et de gouvernement étaient parmi les plus mobilisés, mardi 3 novembre, à la tribune de la COP26 à Glasgow (Écosse), pour demander que les pays riches et gros pollueurs tiennent leurs promesses de financement.

« Mon pays la Guinée Bissau est un pays hautement menacé par la montée du niveau de la mer et l’érosion côtière, entre autres risques climatiques, avec de nombreuses et grandes fragilités puisque c’est un pays africain, un pays moins avancé et un petit État insulaire en développement. »

Le président Carlos Manuel Vila Nova, lui, décrit la disparition progressive de son archipel : « Je viens d’un pays, Sao-Tome-et-Principe, où l’une des îles à savoir Principe fait partie de la réserve mondiale de la biosphère. Cependant même cette réserve est menacée, 4% de la superficie des terres ont été engloutis par l’élévation du niveau de la mer en raison du réchauffement climatique. »

Cyclones, sècheresses, volcans, montée du niveau de la mer, Azali Assoumani le président des Comores, énumère à son tour les catastrophes qui fragilisent les conditions de vie dans ces îles de l’océan Indien. Il appelle la communauté internationale à l’action. « Notre présence ici doit être l’occasion de donner un nouvel élan à notre engagement commun, à travers la réalisation de notre engagement politique, et la mise en œuvre des décisions relatives à l’accord de Paris. »

Les pays insulaires et côtiers attendent un financement pérenne de la part des grands pays pollueurs, mais aussi des transferts de technologies.

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Source: RFI Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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