L’IFC du Groupe de la Banque mondiale s’associe à un groupe technologique sud-africain pour renforcer l’infrastructure numérique

La Société financière internationale (IFC) du Groupe de la Banque mondiale s’est associée à la société sud-africaine Liquid Intelligent Technologies pour étendre la capacité des centres de données et déployer des câbles à fibres optiques sur le continent, ont déclaré les groupes dans un communiqué conjoint le Lundi.

Le rapprochement avec Liquid Intelligent Technologies, anciennement Liquid Telecom, vise à accroître la connectivité numérique en Afrique et à soutenir l’écosystème numérique en pleine croissance de la région, ont déclaré les partenaires.

L’investissement dans les centres de données souligne la demande croissante de services cloud, même dans des coins relativement peu développés du continent.

Les géants américains de la technologie tels que Microsoft (MSFT.O) et Amazon (AMZN.O) sont déjà en concurrence avec la société de télécommunications chinoise Huawei (HWT.UL) pour mettre en place des centres de données massifs sur le continent alors que la demande de connectivité cloud monte en flèche alors que les entreprises économisent énormément en louant un espace de stockage plutôt que de construire leurs propres serveurs.

Les investissements en capitaux propres et en dette d’IFC dans Liquid, qui s’élèvent à ce jour à environ 250 millions de dollars, aideront l’entreprise à accroître la capacité de ses centres de données à grande échelle en Égypte, au Kenya, au Nigéria et en Afrique du Sud via sa filiale, Africa Data Centres, selon le communiqué. .

« Alors que la population de l’Afrique augmente et est de plus en plus urbanisée, la consommation de données devrait augmenter fortement et avec cela vient le besoin d’un hébergement de données local sécurisé », ont-ils ajouté.

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Les investissements soutiendront également la poursuite du déploiement du réseau à large bande en fibre de Liquid, qui couvre aujourd’hui plus de 100 000 kilomètres d’Afrique subsaharienne.

Selon la Commission du haut débit pour le développement durable, l’Afrique subsaharienne a besoin d’environ 100 milliards de dollars d’investissements pour atteindre un accès haut débit abordable et de haute qualité d’ici 2030. Il faudrait au moins 250 000 kilomètres de nouvelles lignes de fibre pour y parvenir.

Le dernier investissement d’IFC dans Liquid fait suite à son investissement dans la société en février 2021 via le placement obligataire de Liquid sur Euronext Dublin, la principale bourse d’Irlande. L’émission a permis de récolter 620 millions de dollars.

(Cette histoire a été rediffusée pour indiquer clairement qu’IFC fait partie du « Groupe de la Banque mondiale » dans le titre et le 1er paragraphe)

Source: Reuters Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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