Les gambiens veulent un meilleur aéroport

Airplanes which belonged to former Gambian President Yahya Jammeh are parked on the tarmac of the airport in Banjul on May 21, 2018. Gambia’s ex-president Yahya Jammeh flew into exile last year, leaving behind a fleet of presidential planes and luxury cars that have been gathering dust. Now the government is looking to sell the former autocrat’s assets to raise millions of dollars for health and education projects in the poor West African nation. / AFP PHOTO / CLAIRE BARGELES

Les Gambiens réclament une modernisation de l’aéroport international de Yundum à Banjul.

Il n’y a qu’un seul aéroport aux standards internationaux en Gambie, l’unique pour l’ensemble du pays. Un statut de toute évidence trop grand pour l’aéroport international de Yundum resté fermé pendant 48 heures lorsqu’un avion est tombé en panne sur le tarmac mercredi dernier. Le gouvernement tente d’éviter une mauvaise publicité sur son aéroport, mais des voix autorisées dressent un diagnostic pas très reluisant sur la situation de l’aéroport de Banjul.Après qu’un avion de ligne britannique soit tombé en panne sur le tarmac, tous les vols ont été annulés et redirigés vers Dakar.

 »Cela n’a rien à voir avec la sécurité à l’aéroport. Le pilote a reçu une alerte par rapport aux capteurs de proximité au moment du décollage de son avion ».

 »Sa manœuvre a provoqué un blocage du système de freinage de l’avion. Et cela nous a pris du temps pour sortir l’appareil de la piste d’atterrissage » indique le directeur de l’aviation civile de Gambie, Abdoulie Jammeh.

La présidence de la république gambienne a dans un premier temps rejeté la faute sur les populations, coupables selon elle de créer un environnement favorable à la divagation des oiseaux et du bétail sur le tarmac.

 »Les causes du problème sont liées à notre façon d’agir en tant que Gambiens. La manière dont nous nous débarrassons de nos ordures attire les oiseaux et les ruminants vers l’aéroport. Or nous n’avons qu’un seul aéroport » a fait remarquer Mai Fatty, le Conseiller spécial de la présidence gambienne lors d’un point de presse. Mais même le directeur de l’Aviation civile gambienne Abdoulie Jammeh, admet le manque d’équipements et de matériel d’entretien des avions et de la piste d’atterrissage à l’aéroport de Banjul.

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 »Nous n’avons pas encore de service d’entretien à l’aéroport en ce moment et je crois aussi que c’est en raison de la faible activité. Mais ceci reste une belle opportunité d’affaires et nous invitons les investisseurs privés à la saisir. » Malgré la communication de la présidence gambienne, la situation de l’aéroport international de Yundum est une préocupation jusque chez certains membres du gouvernement.

 »L’une des institutions les plus déplaisantes est notre aéroport international. En tant qu’officiel du gouvernement, je le dis et je ne cache pas mon sentiment sur ce sujet. Quand vous y allez, vous voyez comment les Gambiens souffrent dans cet aéroport », avance Ahmat Bah, le ministre du Tourisme de Gambie. Pour lui de nombreux réglages et aménagements doivent être faits au sein de cette infrastructure et de son administration.

Depuis la chute de Yayah Jammeh, la Gambie a engagé des travaux de réhabilitation de plusieurs infrastructures. Pour de nombreux Gambiens, l’aéroport international de Yundum doit faire l’objet d’un projet d’agrandissement et de modernisation puisqu’il est le seul du pays.

Source: BBCnews / Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

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