Le FMI déclare dans un large accord avec le Kenya sur le plan de réduction du déficit

Le Fonds monétaire international est largement d’accord avec le gouvernement kenyan sur les principaux aspects d’un plan de réduction du déficit budgétaire, a indiqué mardi le fonds.

Le ministère des Finances prévoit de fixer un déficit budgétaire de 4,9% du PIB au cours de l’exercice fiscal jusqu’en juin 2021, contre 6,3% cet exercice.

Le plan pourrait aboutir à un déficit tombant en dessous de 4%, a indiqué le FMI dans un communiqué publié à l’issue d’une mission de deux semaines au Kenya. Il « pourrait être soutenu par un arrangement de fonds », a déclaré le fonds.

Le Kenya tient à obtenir un nouvel accord de crédit stand-by avec le FMI après l’expiration du précédent en 2018.

Un obstacle majeur à l’accord a été levé en novembre dernier lorsque le gouvernement a abrogé un plafond sur les taux débiteurs commerciaux. Les banquiers et le FMI avaient demandé son retrait afin de stimuler la croissance du crédit aux petites et moyennes entreprises.

Il n’y a eu aucun commentaire du FMI ou du gouvernement sur le moment où un nouvel accord était susceptible d’être conclu.

Le gouvernement du président Uhuru Kenyatta a été critiqué par les électeurs pour avoir emprunté massivement depuis son arrivée au pouvoir en 2013, et son administration a été obligée d’augmenter son plafond d’emprunt l’année dernière après avoir dépassé les objectifs initiaux.

Le déficit budgétaire du Kenya, qui a culminé à 9,1% du PIB au cours de l’exercice 2016/17, est dû en partie à l’augmentation des dépenses consacrées aux projets d’infrastructure, dont un nouveau chemin de fer financé par la Chine.

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Les déficits budgétaires se sont accompagnés de l’incapacité constante de la Kenya Revenue Authority (KRA) à atteindre les objectifs de collecte des recettes.

Source: Reuters Afrique/Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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