Gabon : Ali Bongo Ondimba préside la cérémonie de rentrée de la Cour constitutionnelle

Le président Ali Bongo Ondimba devant La nouvelle Cour constitutionnelle du Gabon

La nouvelle Cour constitutionnelle du Gabon a prêté serment le 24 septembre à Libreville en présence du président Ali Bongo Ondimba, de retour de Londres où il a suivi des examens médicaux.

Alors que ses apparitions publiques restent rares, onze mois après son accident vasculaire cérébral, le président Ali Bongo Ondimba a assisté, mardi 24 septembre, à la prestation de serment de la nouvelle Cour constitutionnelle du Gabon. Il vient ainsi faire taire les rumeurs au sujet d’une supposée dégradation de son état de santé.

Sur les photographies prises lors de la cérémonie par les services de la présidence, et diffusées sur les réseaux sociaux, le chef de l’État se tient debout, sans canne, aux côtés des neuf juges de la Cour constitutionnelle, dont la présidente, Marie-Madeleine Mborantsuo, qui a été reconduite dans ses fonctions.

Le Président de la République, S.E. Ali Bongo Ondimba, a présidé la cérémonie solennelle de rentrée constitutionnelle, ce mardi 24 septembre 2019 au siège de cette institution.

Une apparition discrète

Lors de cette cérémonie, la parole du chef de l’État fut rare. Il s’est contenté d’ouvrir l’audience de prestation de serment des juges constitutionnels, puis a laissé la parole au greffier de la Cour qui a lu les décrets. Une vingtaine de minutes au cours desquelles les juges ont prêté serment avant que le président gabonais ne clôture l’audience.

Étaient également présents le président du Conseil constitutionnel du Cameroun, la présidente de la Cour constitutionnelle de République centrafricaine et le président du Tribunal constitutionnel de Guinée équatoriale. En revanche, le directeur de cabinet du président gabonais, Brice Laccruche Alihanga, n’a pas participé à la cérémonie. Son absence a été officiellement justifiée par la préparation d’un déplacement d’ABO en région.

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Source: Jeune Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

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