Fin du dialogue politique intensif entre l’Union européenne et le Gabon

Claude Bilie By Nze, ministre d’État, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement gabonais.
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Suspendu en octobre 2017 suite à la réélection contestée du président Ali Bongo, le dialogue a repris le 25 novembre dernier. Sur la table des questions des droits de l’homme, des libertés fondamentales, de la gouvernance démocratique et, enfin, des élections.

En deux semaines, le Gabon et l’Union européenne ont soldé leur contentieux. Les relations entre les deux parties s’étaient considérablement dégradées au lendemain de l’élection présidentielle de 2016.

Dans une résolution, le Parlement européen avait remis en cause la réélection d’Ali Bongo, une réélection qui avait manqué « de transparence », ce qui remettait « en cause la légitimité » du vainqueur, selon Bruxelles. Jean Ping, qui continue de revendiquer sa victoire lors de ce scrutin, avait exulté et demandé des sanctions contre le pouvoir de Libreville.

Le Gabon n’a pas été sanctionné s’est réjouit Alain Claude Bilie By Nze, ministre des Affaires étrangères. « Nous avons accepté de parler de tous les sujets, les négociateurs de l’Union européenne n’ont rien éludé non plus, nous ne sommes pas arrivés à l’étape des sanctions, cela veut dire que la démarche du gouvernement gabonais a été comprise par nos partenaires. »

Quant à la question des prisonniers politiques, la réponse est claire : « Il n’y a pas au Gabon de prisonniers politiques. Il y a des prisonniers de droits communs interpellés, suite à la crise électorale, mais ce n’était pas des prisonniers d’opinion, ce sont des prisonniers qui ont posé un certain nombre d’actes de droit commun. »

Dans un communiqué conjoint, les deux parties ont convenu de se pencher sur les détentions irrégulières et des possibles réparations en faveur des victimes des violences post-électorales de 2016.

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source: RFI Afrique/Mis en ligne: Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

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