Côte d’Ivoire : le gouvernement de Hamed Bakayoko légèrement « réajusté »

Le gouvernement ivoirien a été légèrement remanié, ce lundi, trois jours après la nomination de Hamed Bakayoko comme Premier ministre.

Alassane Ouattara a procédé le 3 août à un léger réajustement ministériel, première conséquence de la nomination, le 30 juillet, de son fidèle compagnon Hamed Bakayoko au poste de Premier ministre, qui a succédé à Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet dernier.

Sans surprise, le président n’a opéré aucun changement majeur dans l’équipe gouvernementale, excepté la promotion de certains membres de son cabinet et de plusieurs ministres.

Jeu de chaises musicales

Patrick Achi, jusque-là secrétaire général de la présidence, a été promu ministre d’État – comme le révélait Jeune Afrique le 17 juillet dernier – , le plaçant ainsi dans la position de numéro trois du pouvoir. Un poste hautement stratégique, qui permettra à Patrick Achi de travailler en relation étroite avec Hamed Bakayoko sur l’ensemble des dossiers avant qu’ils ne soient présentés en conseil des ministres.

Fidèle Sarassoro, le directeur de cabinet de la présidence, acquiert également le rang de ministre, mais restera au palais.

Au niveau des ministres, c’est le retour à la case départ pour Claude Isaac Dé. Alors qu’il était ministre auprès du Premier ministre chargé de la coordination des grands projets, il est nommé secrétaire général adjoint de la présidence. Un poste où il aura cependant en charge le même département. Pendant le premier quinquennat d’Alassane Ouattara, Claude Isaac Dé était conseiller spécial à la présidence chargé des infrastructures économiques. Il était entré au gouvernement en 2016.Par ailleurs, les ministres qui étaient jusque-là nommés auprès du Premier Ministre – Moussa Sanogo, ministre du Budget et portefeuille de l’Etat, et Emmanuel Essis, ministre de la Promotion de l’investissement privé – , deviennent ministres de plein exercice.

A LIRE AUSSI:   Le président Ouattara défend une monnaie arrimée à l’euro comme le Franc CFA

Source: Jeune Afrique /Mis en ligne :Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

Read Previous

Coronavirus en Afrique du Sud: polémiques et accusations de corruption

Read Next

Présidentielle en Ouganda: les obstacles économiques du candidat Museveni