Coronavirus : l’Algérie durcit les mesures de confinement

Un électeur portant un masque facial pour se protéger contre le COVID-19, lors du référendum constitutionnel à

Le couvre-feu a été étendu de 20 heures à 5 heures dans 29 wilayas et les transports urbains ont été suspendus durant les week-ends sur l’ensemble du territoire.

Le gouvernement algérien a décidé, dimanche 8 novembre, de durcir les mesures de confinement dans la plus grande partie du pays, en raison d’une nette recrudescence des cas de contamination coronavirus. Le couvre-feu est ainsi étendu de 20 heures à 5 heures dans 29 des 48 wilayas (préfectures) à compter de mardi et pour quinze jours, ont indiqué les autorités dans un communiqué. Le gouvernement a également décidé la suspension des transports urbains publics et privés durant les week-ends sur l’ensemble du territoire. Le transport collectif entre les préfectures demeure interdit. Les marchés de voitures d’occasion, qui attirent des foules, seront fermés à compter de lundi pour une quinzaine de jours.

Par ailleurs, les autorités locales peuvent procéder au « confinement ciblé » des localités et quartiers en proie à des foyers d’infection de Covid-19, tout comme elles peuvent fermer des lieux publics comme les parcs et jardins. Enfin, la rentrée universitaire et celle de la formation professionnelle, prévues le 22 novembre, sont reportées au 15 décembre et des inspections surprises auront lieu dans les établissements pour vérifier l’application du protocole sanitaire. Tous les rassemblements (mariages, circoncisions, manifestations politiques…), demeurent interdits. Après huit mois d’interdiction, la grande prière musulmane du vendredi est désormais autorisée dans les mosquées de plus de 1 000 places, qui seront également soumises à des inspections pour le respect des mesures sanitaires.

L’Algérie, l’un des pays d’Afrique les plus touchés par la pandémie, est proche de battre son record de contaminations quotidiennes (675 le 24 juillet, au plus fort de la première vague). Au total, plus de 62 000 infections ont été officiellement enregistrées dans le pays depuis le recensement du premier cas, le 25 février, dont plus de 2 000 décès, selon le dernier bilan du ministère de la santé. Les frontières du pays sont fermées depuis la mi-mars.

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Source : Le Monde Afrique/Mis en ligne :Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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