Les États-Unis lèvent les sanctions de 2015 contre quatre Burundais

Les Etats-Unis lèvent les restrictions imposées à quatre Burundais qu’ils avaient sanctionnés en 2015 pour violences dans le pays, a annoncé jeudi la Maison Blanche.

En 2015, les États-Unis ont sanctionné quatre anciens responsables, citant des assassinats ciblés, des arrestations arbitraires, des actes de torture et la répression politique par les forces de sécurité.

La situation au Burundi, a déclaré le président américain Joe Biden dans un communiqué, « a été considérablement modifiée par les événements de l’année dernière, y compris le transfert de pouvoir à la suite des élections de 2020, [et] une diminution significative de la violence ».

Le décret avait sanctionné Alain Guillaume Bunyoni, ancien ministre de la Sécurité publique et actuel Premier ministre ; Godefroid Bizimana, ancien chef de la police et aujourd’hui conseiller présidentiel ; Godefroid Niyombare, un ancien chef du renseignement qui a tenté un coup d’État et dont on ignore où il se trouve, et Cyrille Ndayirukiye, également un chef de tentative de coup d’État et aujourd’hui décédé.

L’ancien président Pierre Nkurunziza, dont la poursuite d’un troisième mandat, selon Washington, a poussé le Burundi vers la crise, est décédé l’année dernière. Il a été remplacé par le président Evariste Ndayishimiye.

« Les États-Unis reconnaissent les réformes positives menées par le président Ndayishimiye, tout en continuant à faire pression sur le gouvernement du Burundi pour qu’il améliore la situation des droits humains dans le pays et tienne les responsables des violations et abus pour responsables », a déclaré le secrétaire adjoint au Trésor Wally Adeyemo.

En septembre, Human Rights Watch a déclaré que « de graves violations des droits humains ont persisté » depuis que Ndayishimiye a pris ses fonctions et que son gouvernement n’a pas entrepris de réformes adéquates.

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Il y a eu plusieurs attentats à la bombe au Burundi ces derniers mois. L’un d’eux a été revendiqué par le groupe rebelle Red Tabara, qui tente de renverser le gouvernement.

Source: Reuters Afrique/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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