Le CNO libyen confirme les pourparlers internationaux sur la reprise de la production de pétrole

La National Oil Corporation (NOC) libyenne espère que la production de pétrole reprendra après des pourparlers internationaux pour mettre fin au blocus des forces basées dans l’est du pays d’Afrique du Nord, a déclaré lundi un porte-parole.

Le gouvernement d’accord national (GNA), reconnu à l’échelle internationale et basé à Tripoli, a récemment repris le contrôle de la majeure partie du nord-ouest après avoir repoussé une attaque de 14 mois sur la capitale par l’armée nationale libyenne (LNA) basée à l’est.

Bien que la Libye soit divisée depuis 2015 entre les administrations rivales, les accords internationaux stipulent que seul le CNO est autorisé à produire et à exporter du pétrole et le blocus a coûté à la Libye des milliards de dollars de revenus.

Des négociations ont eu lieu ces dernières semaines entre le CNO, le GNA et les pays de la région, sous la supervision des Nations Unies et des États-Unis, a déclaré un porte-parole du CNO dans un communiqué.

« Nous espérons que ces pays régionaux lèveront le blocus et nous permettront de reprendre nos travaux », a déclaré le porte-parole.

La Turquie soutient le GNA tandis que les Émirats arabes unis, la Russie et l’Égypte soutiennent le LNA.

Le blocus a été imposé car l’augmentation du soutien turc au GNA remettait en question la capacité de l’ANL à poursuivre son attaque contre Tripoli.

Le GNA affirme que l’ANL est derrière le blocus, qui a été annoncé en janvier par des groupes locaux, y compris des tribus. L’ANB affirme que les tribus ont imposé le blocus pour rechercher une plus grande part des revenus.

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Le contrôle de la production et des revenus pétroliers est un prix majeur pour les deux parties, ainsi que pour les bailleurs de fonds étrangers qui ont joué un rôle de plus en plus important dans la guerre ces derniers mois.

La répartition des revenus, versée à la Banque centrale de Libye de Tripoli et utilisée pour financer les institutions publiques à travers le pays et à travers les lignes de front, reste une source de discorde.

« Nous devons reprendre immédiatement les travaux pour sauver nos infrastructures et l’économie libyenne », a indiqué le communiqué du CNO.

« Le CNO est déterminé que l’accord garantira la transparence et que les revenus pétroliers assureront la justice sociale pour tous les Libyens », a-t-il déclaré.

Source:Reuters Afrique /Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

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