En Algérie, un journaliste du quotidien francophone Liberté arrêté

Le journaliste algérien Mohamed Mouloudj, journaliste au quotidien Liberté, a été arrêté dimanche, ont indiqué lundi la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme et l’un de ses confrères.

Un journaliste du quotidien francophone Liberté a été arrêté et son domicile perquisitionné en Algérie, ont indiqué, lundi 13 septembre, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh) et l’un de ses confrères.

« Le journaliste Mohamed Mouloudj, journaliste au quotidien Liberté, a été arrêté dimanche avec perquisition au domicile (…). Il est toujours en garde à vue à Alger », a affirmé la Laddh sur sa page Facebook.

Aucun commentaire n’a pu être obtenu auprès du journal, où Mohamed Mouloudj travaille depuis dix ans, mais l’un de ses collègues a confirmé son arrestation.

« Il a déjà eu des démêlés avec les services de sécurité, qui l’ont privé de son passeport durant de longs mois. Il avait aussi été interpellé plusieurs fois avant d’être relâché », a dit à l’AFP ce confrère, Ali Boukhlaf.

Un autre journaliste algérien, Hassan Bouras, arrêté le 6 septembre, avait été formellement placé en détention provisoire dimanche, notamment pour « apologie du terrorisme », selon ses avocats.

L’Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2021 établi par l’ONG Reporters sans frontières (RSF).

16 autres personnes arrêtées

Par ailleurs, la gendarmerie a annoncé en début de soirée l’arrestation de 16 membres présumés du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), un groupe séparatiste considéré comme terroriste par les autorités, dans le cadre des enquêtes sur les récents feux de forêt en Kabylie et le lynchage à mort d’un homme, Djamel Bensmail, soupçonné à tort de pyromanie dans cette région du nord-est.

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Parmi les personnes arrêtées figure un journaliste dont l’identité n’a pas été dévoilée.

Selon la gendarmerie, citée par l’agence officielle APS, l’enquête a établi que onze d’entre eux étaient « impliqués » dans l’assassinat de Djamel Bensmail.

Jusqu’à présent, quelque 83 suspects ont été écroués pour le lynchage de cet homme, qui s’était porté volontaire dans le village de Larbaâ Nath Iraten, près de Tizi Ouzou, pour éteindre les incendies qui ont fait au moins 60 morts en une semaine.

Source: France 24/ Mis en ligne: Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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