Au Sahel, une nouvelle structure de commandement mise sur pied

French soldiers of the 93rd Mountain Artillery Regiment and soldiers of the Malian Armed Forces patrol next to the Djingareyber Mosque on June 6, 2015 in Timbuktu, during the joint operation « La Madine 3 » part of the French Army’s « Operation Barkhane », an anti-terrorist operation in the Sahel. AFP PHOTO/PHILIPPE DESMAZES (Photo by PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Elle sera installée à Niamey (Niger) à proximité du poste de commandement du fuseau centre de la force conjointe du G5 Sahel. L’objectif est de renforcer la coordination entre la chaîne de commandement de la force Barkhane et celle des forces partenaires intervenant dans la zone des trois frontières où sévit l’État Islamique au Grand Sahara.

Cette structure sera composée d’officiers des armées locales mais aussi d’officiers de la force Barkhane. Aux yeux de l’état-major français, le besoin se faisait sentir d’une meilleure coordination et cette structure permettra, indique le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées, de synchroniser les actions au plus près du théâtre d’opérations.

« Il n’y a pas de fusion dans les différentes chaînes de commandement : on reste bien sur une opération Barkhane, on reste bien sur la force conjointe du G5 Sahel. En revanche, il y a un besoin accru de coordination. Et c’est la création de cette cellule qui va permettre d’accroitre la réactivité, en cas d’attaques notamment ; qui va permettre d’accroitre le partage d’informations qui devraient autoriser une meilleure efficacité sur le terrain et notamment dans la région des trois frontières contre l’État islamique au Grand Sahara. »

Pas de grand état-major à ce jour donc, mais cette nouvelle structure est néanmoins la première illustration de l’objectif du sommet de Pau : à savoir la mise en place à terme d’une véritable coalition au Sahel. Ainsi, parallèlement à Ndjamena cette fois, le poste commandement de l’opération Barkhane a intégré début février trois officiers de liaison, burkinabè, malien et nigérien.

A LIRE AUSSI:   Afrique - UE : 5 axes pour une nouvelle direction

Source : RFI Afrique /Mis en ligne :Lhi-tshiess Makaya-exaucée

Tribune d'Afrique

Read Previous

Madagascar: l’annulation des ordonnances présidentielles recevable

Read Next

La France perd une place dans le coeur des leaders d’opinion en Afrique