Attentat de Nice : Gérald Darmanin en Tunisie, pour parler coopération contre le terrorisme

(FILES) In this file photo taken on May 29, 2020 then French Minister of Public Action and Accounts Gerald Darmanin looks on as French Prime Minister speaks to the press after a videoconference meeting on emergency measures regarding local authorities finances at the Hotel Matignon, in Paris, after strict stay-at-home orders taken to curb the spread of the COVID-19 (novel coronavirus) pandemic were lifted on May 11. – Gerald Darmanin has been named Interior minister as part of the government reshuffle announced on July 6, 2020 at the Elysee Palace in Paris. (Photo by Thomas SAMSON / AFP)

Le ministre de l’intérieur évoquera également « la question sensible du retour des Tunisiens avec obligation de quitter le territoire, en priorité ceux fichés S », selon l’Elysée.

Emmanuel Macron a demandé au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, de se rendre à Tunis pour discuter de la lutte contre le terrorisme, après l’attaque de jeudi à Nice dont l’auteur présumé est un Tunisien de 21 ans, a annoncé, dimanche 1er novembre, l’Elysée.

« Le président a demandé au ministre de l’intérieur de se rendre en Tunisie la semaine prochaine pour une rencontre avec son homologue », a communiqué la présidence.Lire aussi  Attentat à la basilique de Nice : le point sur l’enquête

La décision a été annoncée après un entretien téléphonique, samedi, entre le président français et son homologue tunisien, Kaïs Saïed, qui « a exprimé sa solidarité avec la France après les actes terroristes », a précisé la présidence. Les deux dirigeants « sont convenus de renforcer la coopération » franco-tunisienne « en matière de lutte contre le terrorisme ». Ils ont notamment « abordé la question sensible du retour des Tunisiens avec obligation de quitter le territoire français (OQTF), en priorité ceux “fichés S” », a ajouté l’Elysée.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Après l’attentat de Nice, les zones d’ombre du parcours du suspect, arrivé récemment en Europe

Darmanin précise le délit de séparatisme

Samedi soir, la présidence tunisienne a précisé que MM. Macron et Saïed avaient également discuté de « la question de la migration clandestine et des solutions à trouver ensemble pour faire face à ce phénomène, qui s’aggrave ».

L’auteur présumé de l’attaque ayant fait trois morts dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption à Nice, Brahim Issaoui, est un Tunisien de 21 ans arrivé clandestinement en Europe par l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre. Il a rejoint la France la veille de l’attaque, selon une source proche de l’enquête.

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Le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, a appelé samedi ses ministres de l’intérieur et de la justice à coopérer pleinement avec les autorités françaises dans l’enquête.

De son coté, Gérald Darmanin a donné des précisions dimanche dans un entretien à La Voix du Nord, sur le projet de loi concernant le délit de séparatisme voulu par le président Macron.

« Toute personne ou groupe qui voudra faire pression sur les agents des services publics, quelqu’un qui refuse de se faire soigner par une femme ou qui refuse l’enseignement d’un professeur, pourra être poursuivi jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende », précise le ministre de l’intérieur.

ministre de l’intérieur évoquera également « la question sensible du retour des Tunisiens avec obligation de quitter le territoire, en priorité ceux fichés S », selon l’Elysée.

Emmanuel Macron a demandé au ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, de se rendre à Tunis pour discuter de la lutte contre le terrorisme, après l’attaque de jeudi à Nice dont l’auteur présumé est un Tunisien de 21 ans, a annoncé, dimanche 1er novembre, l’Elysée.

« Le président a demandé au ministre de l’intérieur de se rendre en Tunisie la semaine prochaine pour une rencontre avec son homologue », a communiqué la présidence.

La décision a été annoncée après un entretien téléphonique, samedi, entre le président français et son homologue tunisien, Kaïs Saïed, qui « a exprimé sa solidarité avec la France après les actes terroristes », a précisé la présidence. Les deux dirigeants « sont convenus de renforcer la coopération » franco-tunisienne « en matière de lutte contre le terrorisme ». Ils ont notamment « abordé la question sensible du retour des Tunisiens avec obligation de quitter le territoire français (OQTF), en priorité ceux “fichés S” », a ajouté l’Elysée.

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Darmanin précise le délit de séparatisme

Samedi soir, la présidence tunisienne a précisé que MM. Macron et Saïed avaient également discuté de « la question de la migration clandestine et des solutions à trouver ensemble pour faire face à ce phénomène, qui s’aggrave ».

L’auteur présumé de l’attaque ayant fait trois morts dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption à Nice, Brahim Issaoui, est un Tunisien de 21 ans arrivé clandestinement en Europe par l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre. Il a rejoint la France la veille de l’attaque, selon une source proche de l’enquête.

Le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, a appelé samedi ses ministres de l’intérieur et de la justice à coopérer pleinement avec les autorités françaises dans l’enquête.

De son coté, Gérald Darmanin a donné des précisions dimanche dans un entretien à La Voix du Nord, sur le projet de loi concernant le délit de séparatisme voulu par le président Macron.

« Toute personne ou groupe qui voudra faire pression sur les agents des services publics, quelqu’un qui refuse de se faire soigner par une femme ou qui refuse l’enseignement d’un professeur, pourra être poursuivi jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende », précise le ministre de l’intérieur.

Source : Le Monde Afrique/Mis en ligne Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée

Tribune d'Afrique

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