Alphonse Soro, proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, a mis fin à son exil d’un an en France. Il explique à la DW les raisons de son retour au pays.
Bien que n’étant pas visé par des poursuites judiciaires, le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), un parti proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro s’était exilé en France pendant un an. Alphonse Soro, ancien conseiller de l’ex-premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, chargé du dialogue social, avait démissionné de ses fonctions le 11 janvier 2019, pour rejoindre cet allié leader de Générations et Peuples Solidaires (GKS).
Retour au bercail
Mais mi-janvier, il a décidé de rentrer à Abidjan, mettant ainsi fin à son exil. Le retour au bercail de l’ex-député de Karakoro, au Nord de la Côte d’Ivoire est lié, selon lui, au climat de décrispation intervenue à la faveur du dialogue initié par les autorités ivoiriennes, juste au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Nous devons respecter la volonté populaire – Alphonse Soro
Il entend désormais participer pleinement au processus de réconciliation nationale initiée par le président Alassane Ouattara et auquel une frange de la classe politique a adhéré.
Au micro d’Eric Topona, celui qui fût aussi secrétaire national chargé de la jeunesse au Rassemblement des républicains (Rdr) d’Alassane Ouattara explique les raisons de son rapprochement avec le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP au pouvoir). Il s’exprime aussi su sujet de la décision de certains partis d’opposition de boycotter les élections législatives du 6 mars 2021.
Source : Deutsche Welle Afrique/Mis en ligne : Lhi-Tshiess Makaya-Exaucée